PATRICE VAN MALDER
L’Artiste Photographe offre ses rêves en les mettant en scène
Comment définiriez-vous votre style ?
J’aimerais qu’on le trouve sensuel, naturel, surprenant, enjoué, peu convenu, esthétique, élégant, sobre, parfois drôle, mais surtout qu’il soit reconnaissable autrement que par mes muses favorites, que j’ai parfois eu la chance de découvrir avant tout le monde.
Où puisez-vous votre inspiration et qu’est-ce qui vous inspire ?
Ayant baigné depuis toujours dans un milieu artistique avec une mère artiste peintre, une grand-mère cantatrice, un père architecte, un grand-oncle artiste peintre dont le frère était musicien, ou encore ma sœur également artiste peintre. C’est donc très naturellement que ma sensibilité fut aiguisée. L’inspiration peut être fulgurante en regardant un tableau de Chagall, mais aussi un film de Sautet, une exposition de Charlotte Perriand à la Fondation Louis Vuitton ou de Peter Lindbergh, sans parler des œuvres de Leonard de Vinci. Mais à vrai dire ce qui m’inspire le plus, c’est la femme, la femme dans tous ses états, jeune, mère, moins jeune, forte, bouleversante, belle et admirable.
Quelles sont les personnalités qui vous ont le plus marqué ?
Je ne vous citerai pas tous les grands photographes que depuis mes seize ans j’ai admiré tour à tour pour des raisons différentes, en fonction de ma propre évolution.
Il y a bien sûr Sam Haskins dans les années 70, mais aussi par la suite Guy Bourdin, David Hamilton, Lindbergh, Newton, Juergen Teller, William Klein, Capa et bien d’autres encore.
C’est probablement vers l’âge d’or du cinéma français et italien des années 50 à 70 que je trouve le plus d’inspiration, avec de remarquables atmosphères, créées par de grands réalisateurs acteurs et directeurs de la photo qui ciselaient sans concession la lumière au scalpel.
Mais c’est aussi en m’entourant de jeunes au regard neuf, en m’adaptant aux nouvelles technologies, que j’ai gardé l’envie d’apprendre, et de continuer à partager.
