La Brasserie française n’attendait plus qu’eux : Juliette Cerdan et Kevin Caradeuc, deux jeunes transfuges de chez Big Mamma, co-fondateurs de Rosie, la brasserie nouvelle vague, à Paris, Bastille.

Un nouveau souffle, côté déco avec John Whelan, un Anglais hors norme qui s’est octroyé une spécialité bien française, celle de rafraîchir les brasseries tombées en désuétude. Son bureau d’études,The Guild of St Luke (G.S.L.), compte à ce jour pas moins de huit rénovations parisiennes dont le célèbre Terminus Nord et Bouillon Julien-Paris. John s’évertue à affirmer haut et fort : « La brasserie, c’est un des piliers de la culture française, un temple de la cuisine française démocratique. Et pour séduire les jeunes, il faut tout miser sur le décor, en proposant en parallèle une cuisine dont le prix n’excède pas la qualité. J’aime revisiter les splendeurs du passé afin d’imaginer un présent plus porteur de sens et d’émotions. » On aime chez Rosie la salle aux 45 lustres rococos et les deux atmosphères de terracotta et bleu pastel, les détails faits maison comme autrefois et les trois salles à manger ‘rétro’ à l’étage pour une convivialité très festive.

Côté cuisine, la Brasserie Rosie se la joue fait maison et terroir bien français. Merci Juliette et Kevin qui lors de leur tour de France ont rassemblé la crème de la crème des producteurs.

Côté chef, le polonais Piotr Lubicki, européen averti, curieux et méticuleux, assume avec panache le renouveau d’une cuisine brasserie française dont le plat signature fait déjà fureur : Pierogi de Piotr (belles ravioles de bœuf mijoté aux petits légumes, sauce au yaourt et poivrons rouges).

Le chef pâtissier, Yohan David, transfuge du restaurant Le Clarence, s’évertue à réinventer les classiques bien français à la sauce Rosie : le Riz au lait du chef Yohan (Riz arborio fondant et dulce de leche) est déjà très demandé…

Jamais deux sans trois, le chef charcutier, Lilian Bard, excelle lui dans l’art du pâté en croûte, du cromesquis d’épaule de cochon, cuite 16 hueres, sauce carotte et piment d’Espelette et d’un jambon basque de chez Eric Ospital, affiné pendant 18 mois avec amour… un monde d’entrées appelées Cochonneries, à la Rosie.

Côté vins, la carte vous fera faire le tour de l’hexagone dont le must, la Cuvée Rosie rouge et blanc en appellation pays d’Oc, a été élaborée avec un ami vigneron depuis 6 générations.

Le chef barman Joey, un véritable athlète qui fait ‘shaker’ goûts, textures et couleurs, made in France, au rythme de ses muscles, avec des créations tels le cocktail Rosie, vodka Vertical infusée à l’hibiscus, sirop de thym, jus de citron, spray à la rose rose, pétale de rose et blanc d’œuf. Des jeux de textures qui font exploser en bouche des saveurs très surprenantes…

À l’heure du café, une tasse de la brûlerie Belleville-Paris, le spécialiste du ‘café zéro résidu de pesticides’, s’impose.

Le mieux chez Rosie, c’est d’y aller pour tout déguster…

Et le brunch du dimanche mérite un détour…

 

www.brasserierosie.com

Interview By : Mário de Castro

Production et Réalisation @soonstudio

Pictures/Photos :@SOON STUDIO

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