L’envolée pop-rock

Jamais à court de contradictions, Arielle Dombasle avoue un penchant pour le romantisme noir teinté de punkitude. Nous donnerait-elle à penser qu’elle est subversive ? Tour à tour artiste, cantatrice et vidéaste, rien d’étonnant à ce que cet astéroïde de l’univers artistique se soit associée, le temps d’un album, avec Nicolas Ker, un prince cambodgien, rescapé des atrocités des Khmers rouges. D’ailleurs, elle n’hésite pas à vanter ses talents dans ces termes : « Nicolas est le dernier punk vivant, destroy, hypersensible, épique. »

Au parolier, chanteur et compositeur qu’il est, transfuge du groupe Poni Hoax -une formation dont l’image d’enfant terrible du rock hexagonal lui colle toujours à la peau – on continue de prêter des allures de poète maudit. N’avoue-t-il pas à qui veut bien l’entendre : « Moi j’aime bien quand le public devient fou et attend une sorte de transe. Tant qu’il y a une émotion : de la peur, du saisissement, des larmes… »

On l’a compris, Arielle et Nicolas Ker étaient faits pour chanter ensemble car leur soif de liberté teintée d’un anti-conformisme modéré résulte en une escapade virale, à l’époque d’une pandémie non contrôlée, qui s’écoute avec des accents d’un rock gothique nouvelle vague.

EMPIRE est assurément un album en accord parfait avec l’air du temps du Corona-19. « Just come back alive » est le premier single extrait de cet album, suivi d’un deuxième « Grand Hôtel » où ce duo éclectique semble nous sortir de notre confinement en dépassant les frontières. À écouter…. dès le 19 juin.

Artiste engagée, Arielle vient de s’attaquer aux plastiques dans les océans #pickuptheplastic, 1€ pour tout achat de l’album sera reversé à la Fondation Nicolas Hulot.

Empire [Barclay/Mercury] d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker, sortie en juin 2020.

Pour écouter son dernier titre, cliquez ici :

https://arielledombasle.lnk.to/ArielleDombasle_JustComeBackAlive